Politiques liées aux étapes de la vie

Publié le 26 septembre 2012
Rédigé par 
Ecolo

A. PETITE ENFANCE, ENFANCE, ENSEIGNEMENT

1. Constats et enjeux

De toute évidence, un réel problème demeure à Havelange en matière d’accueil de la petite enfance à Havelange : notre commune compte beaucoup de petits enfants et encore insuffisamment d’offre de service en matière de garderie.

En 2004, une coordinatrice de l’Accueil extrascolaire a été engagée et depuis 2006, le bâtiment situé rue du Vieux Tribunal accueille des enfants de 2 ans ½ à 12 ans le mercredi après-midi et lors des journées pédagogiques. Ce service apporte aussi un soutien matériel et pédagogique aux garderies organisées dans les écoles.

Si l’Accueil extrascolaire propose un large éventail d’activités de qualité pour les jeunes enfants, il convient d’étendre l’offre pour les 12-16 ans.

Par ailleurs, la commune d’Havelange compte huit écoles fondamentales offrant chacune des sections maternelles et primaires : six écoles communales, une école libre et un établissement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Les communes sont les pouvoirs organisateurs de leurs écoles. À ce titre, elles jouissent de prérogatives pédagogiques, d’organisation et de désignation.

Si l’apprentissage des langues constitue un enjeu de société majeur, notamment pour l’insertion socioprofessionnelle, la manière dont il est mis en œuvre au sein des établissements communaux doit être évalué tant sur le plan pédagogique qu’eu égard à la nécessaire équité à préserver entre l’ensemble des enfants.

L’école est un lieu privilégié d’éducation qui dépasse le simple « enseignement » et un instrument indispensable de lutte contre les inégalités sociales. Elle doit être un levier essentiel pour s’intégrer dans la société et la faire avancer.

Par ailleurs, l’école est un des derniers lieux qui parvient à créer du lien et à faire vivre nos villages.

Pour cette raison et pour beaucoup d’autres, il faut que la commune contribue, dans les limites de ses prérogatives, à aider les écoles de tous les réseaux à accroître leur attractivité et leur enracinement dans la campagne.

2. Propositions

a. Petite enfance
– Favoriser l’augmentation de la capacité d’accueil d’enfants en bas âge sur le territoire de la commune.
– Poursuivre la décentralisation de l’accueil extrascolaire.
– Développer l’offre d’activités pour les 12-16 ans en organisant notamment une concertation entre opérateurs (Centre culturel, Hall Omnisport, clubs sportifs, …) et les communes voisines.
– Coordonner l’information et l’offre d’activités existantes pour les enfants et les adolescents.
– Couvrir davantage les plages de congés scolaires.
– Améliorer la concertation avec les acteurs de la petite enfance (ONE, PMS, directeurs d’école et associations).

b. Les écoles communales
– Favoriser la mise en place et la réalisation de projets éducatifs, notamment en veillant à la stabilité des équipes enseignantes.
– Soutenir et évaluer les projets mis en place par les écoles.

Missions de la commune et décret « missions », quelques accents ECOLO :
– Veiller à l’équilibrage des compétences (intellectuelles, manuelles et artistiques) et promouvoir la pédagogie du projet.
– Contribuer à faire de l’école un lieu de démocratie et de participation active en donnant, notamment, un rôle accru au conseil de participation.
– Promouvoir l’école comme lieu de vie (relations humaines et cadre de vie).
– Soutenir les initiatives d’ouverture à l’autre.
– Garantir à toutes les écoles l’accès aux infrastructures publiques (bibliothèques, Hall omnisport,…).
– Assurer une information claire aux parents préalablement à l’inscription (règlements, horaires, organigrammes, coûts de la cantine, des activités,…).
– Assurer le bon état des bâtiments scolaires, la qualité et la sécurité des espaces de récréation.
– Veiller à l’achat et à l’entretien du matériel et des outils pédagogiques nécessaires.
– Sensibiliser les enfants à la consommation responsable (économie d’énergie, problèmes de déchets, qualité des produits,…).

Désignation et formation des enseignants et directions.
– Choisir des enseignant-e-s, des directeurs, directrices qui possèdent le profil et les qualités pédagogiques en rapport avec le projet d’établissement et le contexte de l’enseignement en milieu rural.
– Veiller à ce que les enseignants et directions bénéficient d’une formation continue (en cohérence avec le projet d’établissement).

Repas
– Eduquer à une alimentation saine et équilibrée ; veiller à la qualité des produits offerts à l’école.
– Soutenir les initiatives de repas malins (produits locaux, du terroir, de saison…) ou solidaires (produits du sud), éventuellement avec les écoles des autres réseaux.
– Veiller à la qualité du cadre et du temps consacrés au repas.

c. Toutes les écoles

– Etudier les possibilités d’organiser des repas chauds dans toutes les écoles.
– Encourager toute initiative qui contribuerait à créer des liens entre les réseaux.
Accueil extrascolaire
– Garder le service d’accueil accessible à tous les enfants en dehors des heures scolaires (le matin et le soir) en cherchant avec les conseils de participation de chaque école la solution la mieux adaptée et en veillant à ce que les coûts soient équivalents.
– Valoriser le travail des accueillantes scolaires

Transport scolaire
– Maintenir la gratuité du transport des élèves vers le Hall omnisport, la piscine, la bibliothèque et les activités du Centre culturel.
– Viser dans le plan de mobilité (cf. fiche) à améliorer le service de transport entre le domicile et l’école.
– Favoriser des solutions alternatives : déplacement en vélo (accompagnés d’un adulte), covoiturage,…

Sécurité sur le chemin est aux abords des écoles
– Sensibiliser tous les usagers (petits et grands).
– Viser dans le plan de mobilité à favoriser les usagers lents (sentiers, trottoirs, pistes cyclables,…).
– Placer des panneaux et ralentisseurs efficaces et adéquats et sanctionner les contrevenants au code de la route.

B. JEUNESSE
1. Constats et enjeux

Le Foyer des Jeunes mène une action remarquable en matière de développement de la citoyenneté et de mise en œuvre de pratiques socioculturelles et de création.
La commune soutient cette action par le biais d’une subvention annuelle et par une assistance technique ponctuelle des services communaux.
Les problèmes rencontrés par les jeunes en recherche d’un logement, d’un emploi, d’une orientation scolaire, professionnelle ou familiale,… doivent constituer une priorité pour le CPAS.
La commune doit mener une politique de développement économique qui évite autant que possible le départ des jeunes qui ne trouvent pas ici le moyen d’exercer leurs compétences.
Il est aussi important de susciter chez les jeunes une conscience citoyenne et surtout de leur permettre de l’exercer.

2. Propositions

– Créer un Conseil Consultatif des jeunes où faire émerger leur dynamisme, cerner leurs souhaits spécifiques et les accompagner pour trouver des solutions.
– Continuer à soutenir le Foyer des Jeunes et toutes les initiatives jeunes, les mouvements de jeunesse, patros, groupements sportifs…
– Encourager l’engagement des jeunes dans des actions de solidarités.
– Soutenir la participation aux activités associatives, culturelles, sportives pour publics fragilisés.
– Garantir aux Patros l’accès à des locaux.

C. AÎNES
1. Constats et enjeux

Avec l’allongement de l’espérance de vie, la période qui suit la vie active s’allonge également.
Ce qui donne naissance à de nouveaux besoins en termes de loisirs, d’activités, de services.
Le groupe des aînés constitue d’autre part un réservoir de ressources à partager.
La commune doit promouvoir une politique intergénérationnelle, source d’enrichissement. Elle doit aussi veiller à éviter l’isolement, entre autres, en initiant une politique de mobilité où les moins valides ne sont pas des laissés pour compte.

2. Propositions

– Mettre en place un Conseil Consultatif des aînés afin de mieux cerner leurs besoins, d’écouter leurs revendications et d’y répondre de manière efficace et constructive.
– Promouvoir un plan de mobilité adapté aux « sans voiture ».
– Créer un guide social et valoriser rôle « handicontact ».
– Développer des logements sociaux adaptés.
– Soutenir des actions de solidarité comme par exemple des échanges entre enfants et aînés, ou des lieux d’accueil et d’activités en journée.