Le Gouvernement wallon tarde décidément à mettre en place cette ligne rapide sur la Route du Condroz. Ce 15 avril au matin, Ecolo a mis en place sa propre navette histoire de dire tout le sens que revêt cette liaison et d’appeler l’exécutif à agir.

Le projet d’une ligne Express entre Liège et Marche est aujourd’hui mûr. Il a fait l’objet d’une réflexion du GAL Pays des Condruzes (qui regroupe les communes du Condroz liégeois), il a été étudié et validé par le Groupe TEC. Il est aujourd’hui manifeste qu’il répondrait à une demande, et de nombreux citoyens qui se sont d’ailleurs exprimés via une pétition et bénéficie d’un soutien très large des élus locaux.

Concrètement, cette ligne Express emprunterait la Route du Condroz en s’arrêtant une fois par commune ce qui lui permettrait d’atteindre une vitesse commerciale élevée. Ce vendredi matin, c’est au futur arrêt de Méan que les Verts de Somme-Leuze et Havelange rejoints par le coprésident d’Ecolo, Patrick Dupriez et les parlementaires, Cécile Thibault, Stéphane Hazée et Philippe Henry, ont rappelé tout l’intérêt de cette ligne. D’après le TEC, ce sont plus de 800 passagers qui pourraient quotidiennement emprunter cette ligne qu’il s’agisse de travailleurs qui se rendent à Marche ou Liège, d’étudiants qui rejoignent l’ULG et ou de personnes qui vont visite des malades au CHU du Sart-Tilmans.

Aujourd’hui, la coalition wallonne fait des choix du passé en matière de mobilité en ne respectant pas ses engagements vis-à-vis du TEC tout en promettant 500 millions d’euros pour la construction d’une nouvelle autoroute en région liégeoise (CHB). Quelques mois après la COP 21, concrétiser la ligne Express Liège-Marche, c’est non seulement répondre à un besoin de mobilité pour les communes rurales, c’est aussi faire un geste pour la planète et choisir une vision d’avenir.

La séquence de MA Télé avec l’interview de notre échevin de la Mobilité, Marc Libert.